Missive pour Augustin Malvois

Très cher Augustin,

Que dire si ce n'est à quel point vous m'avez manqué ?

Une tempête étrange, lorsque les flots furent en folie, m'a fait échouer sur une île. Je fus bloquée pendant des mois avant de pouvoir revenir avec le Vivacia. Et voilà, que de retour en ville, je ne vous y ai pas encore croisé...

Oh mon ami, j'espère que les cieux nous rassembleront bientôt ! Nos discussions me manquent. Et la situation actuelle dans les landes d'Azurit me fait craindre le pire. Il faut préparer nos défenses et notre avenir. Je suis perdue sans votre présence et notre amitié.

J'attends de vos nouvelles avec impatience.

Violine

Chère demoiselle Violine.




Je suis ravi d'avoir enfin de vos nouvelles, et encore davantage de savoir que vous vous portez bien, malgré l'aventure que vous me décrivez.


Je passe actuellement beaucoup de temps a l'entrainement, une attaque démoniaque sur Linbourg m'ayant fait comprendre que je n'étais pas de taille face a la menace qui pesait sur nous. Je tâcherai de venir vous visiter lors de mon prochain passage en ville.


Néanmoins, la rumeur parle d'une nouvelle cité qui s'érigerait à une vitesse impressionnante, peut être devriez vous vous y rendre, je crains que votre sécurité à Linbourg ne soit que difficilement assurable.


Je vous dis donc à bientôt, a Linbourg ou ailleurs.


Augustin Malvois.

Très cher ami,

Quelle plaisir et quel soulagement de lire votre réponse. J'ai profité avec joie de cet avant-goût de nos retrouvailles.

Il me semble que vous sous-estimez votre efficacité au combat, mais vous êtes mieux placé que moi pour évaluer la réelle menace de ces démons.

J'ai déjà eu l'occasion de me rendre à Espérance et de commercer avec eux. Cette ville est un véritable bastion contre les démons. Mais j'espère que nous ne devrons pas fuir Linbourg pour autant. Mon coeur et mon travail y sont attachés et je ne fuirai pas la première ! Vous m'y trouverez donc encore, mais n'ayez crainte, je prends soin de protéger mes arrières.

Avec espoir, recevez cher Augustin les marques de ma plus sincère amitié.

Violine